mettre un collier en chaîne à un tout jeune chien qui n'est pas d'un caractère difficile est inutile, le collier normal, qu'il soit en nylon ou en cuir, suffit amplement...
quant à taper sur le nez du chien, d'abord, c'est l'agresser (même si c'est une "petite" tape !!) et en plus, il ne faut jamais oublier que le chien est beaucoup plus rapide que vous, donc s'il voit votre main qui arrive pour une claque, au bout de quelques fois, il pourrait essayer de la mordre... et il vous aura parce que vous n'aurez pas été assez rapide...
il y a des moyens bien plus positifs d'éduquer un chien que de le frapper.
pour le popo, c'est vrai que ce n'est pas marrant, mais bon, le monde ne va pas s'écrouler pour une crotte de toutou
chez nous, le chien fait, le maître ramasse... (et il a une petite amende parce que la crotte de chien, c'est de l'engrais, que ça fait pousser le gazon et qu'il faut bien payer l'essence de la tondeuse pour le couper )
comme d'autres ont dit, si vous n'êtes pas à l'aise dans votre club... cherchez en un autre, je ne sais pas dans quel coin vous êtes, mais il y en a sûrement plus d'un dans les environs...
Comportement : quelque chose que le chien fait : s’asseoir, sauter, marcher, manger, aboyer,
Renforcement : l’ajout ou le retrait d’un stimuli qui accroît l’existence d’un comportement. La friandise, réduire la pression de la main sur le derrière pour une position assis .
Punition : l’ajout ou le retrait d’un stimuli qui décroît l’existence d’un comportement. Le coup de laisse, l’arrêt du jeu.
Renforceur : c’est le genre ou la sorte de récompense. Quelles sont-elles ? La caresse, la friandise, la main, le jouet, la voix …
Aversion : c’est quelque chose que le chien évitera en faisant quelque chose.
Il existe deux types d’éducation canine, la ou les nouvelles ( douce) et la traditionnelle. Toutes deux sont des conditionnements faits à l’aide d’un renforçateur que l’on nomme renforcement positif pour la nouvelle (douce ) et renforcement négatif pour la traditionnelle et de punition négative pour la nouvelle ( douce) et punition positive pour la traditionnelle.
Renforcement positif : c’est quand quelque chose est ajouté à l’environnement et accroît l’existence d’un comportement. Ex : donner un bonbon, une caresse, féliciter par la voix après un ordre comme assis, couché, donne…
Renforcement négatif : c’est quand quelque chose de désagréable ou une aide est appliquée, et ensuite éliminée pour décroître l’existence d’un comportement. Deux types de renforcements négatifs.
-1 par l’aversion : le chien marche près de nous pour éviter le coup du collier.(coup de laisse, de sonnette)
-2 par l’évasion : aider le chien à se mettre en position assis en tirant sur la laisse vers le haut, la main poussant sur le derrière, et quand le chien est assis, la tension de la laisse se relâche, la pression de la main diminue.
La punition négative est appliquée quand une récompense est enlevée dans le but de réduire l’existence d’un comportement. Ex : garder la balle et bouder quand le chien ne veut plus vous la rendre aisément.
La punition positive est appliquée quand une aversion est ajoutée pendant ou juste après un comportement dans le but de réduire l’existence d’un comportement. Expl un coup de laisse lorsque le chien s’écarte de vous.
La méthode dite traditionnelle. Est une combinaison
du renforcement négatif et de la punition positive.
Exemple : le coup de laisse. Le chien évite de s’éloigner
pour ne pas recevoir un coup de laisse. ( coup de sonnette )
- Punit ce qui n’est pas correct.
- Attend, provoque, et punit le comportement non désiré.
- Tente d’empêcher un comportement non désiré.
- Place, dirige physiquement le chien.
- Parle beaucoup, gesticule.
- Recherche et maintient un plus haut niveau de stress.
- Perd toutes initiatives de la part du chien.
- Termine une séance d’entraînement sur une réussite.
Le maître pourrait passer pour un tyran, un dictateur et exiger que le chien ne réfléchisse pas et obéisse au doigt et à l’œil. En traditionnelle, le conditionnement répondant est employé.
Le conditionnement répondant ou classique ( Pavlov, 1849-1936)
Le conditionnement répondant est le processus par lequel les individus acquièrent des réflexes comportementaux. Un réflexe est une réponse involontaire ou automatique qui échappe à la volonté de l’individu.
Nous dirons donc que le comportement est « déclenché par… » plutôt que « produit pour… »; le sujet « réagit » plutôt que « agit ». Le chien se met à l’assis à la vue de la friandise.
Comparaison entre la méthode traditionnelle et douce.
La méthode dite douce. Est une combinaison
du renforcement positif et de la punition négative.
Rappel du chien récompensé par une friandise et
boudé s’il ne revient pas.
- Récompense ce qui est correct.
- Recherche et encourage le comportement désiré.
- Ignore un comportement non désiré.
- Aucune manipulation physique du chien.
- Utilise le silence tout au long de l’apprentissage.
- Diminue le niveau de stress
- Termine une séance d’entraînement sur une réussite.
- Développe toutes initiatives de la part du chien.
Le maître laisse une complète liberté d’expression au chien, favorisant la réflexion et la recherche du bon comportement à avoir. En méthode douce, le conditionnement opérant est employé.
Le conditionnement opérant ( Skinner, 1904-1990 )
Si le conditionnement classique forme une association entre deux stimuli, le conditionnement opérant, lui, forme une association entre une réponse ( un comportement ) et un stimulus qui suit ( une conséquence). Nous dirons donc que le comportement est « produit pour… » plutôt que « déclenché par… » ; le sujet « agit » plutôt que « réagit ». le chien se met à l’assis pour avoir une récompense qui est non visible.
Le renforcement positif ( R + )
Le renforcement positif est obtenu par l’addition ( + ) d’une stimulation ou d’un événement agréable à la suite d’un comportement et qui augmente de ce fait les chances de voir celui ci se reproduire.
Le renforcement négatif ( R - )
Le renforcement négatif est obtenu par la suppression ( - ) d’une stimulation ou d’un événement désagréable à la suite d’un comportement, augmentant de ce fait les chances de voir ce comportement se reproduire. L’événement désagréable est ensuite supprimé quant à lieu le comportement souhaité. Cette méthode augmente les chances d’obtenir le comportement désiré en des circonstances similaires.
La punition négative ou l’omission ( P - )
L’extinction intervient lorsque le renforcateur n’est plus disponible. L’omission ( P - ) est en tout point comparable à la définition en conditionnement opérant : disparition ou inhibition d’un comportement quand on cesse le renforcement. Pour obtenir l’extinction d’un comportement indésirable il suffit donc de cesser de renforcer ce comportement, c’est à dire de ne plus le faire suivre par une conséquence qui était auparavant agréable.
Cela dit, la procédure d’omission comporte trois étapes :
- Déceler le comportement qui doit être limité ou sujet à l’extinction.
- Identifier le facteur de renforcement ( le renforcateur ) qui entretien ce comportement.
- Supprimer ce renforcateur ;
La punition positive ( P + )
La punition positive est l’opération qui consiste à ajouter un stimulus aversif ou un événement désagréable, comme conséquence d’un comportement non souhaité, en visant à diminuer ou à maintenir basse la probabilité que ce comportement apparaisse à nouveau en des circonstances similaires. L’objectif de la punition consiste toujours à faire diminuer ou cesser un comportement particulier.
Notons que, si la punition ( P + ) indique au sujet ce qu’il ne faut pas faire ou ce qu’il doit cesser de faire, la punition ne lui enseigne cependant pas ce qu’il faut faire !
Dernière modification par robert le 27/6/2006 19:22, modifié 1 fois.
val a écrit : on ma dit qu'il fallait un collier en chaine...... :
val
ce club est en méthode tradit qui se sert de la confrontation entre le chiot et le maitre. on y travail le chien par son anxiété et bien souvent l'anxiété du chien se développe au point d'avoir parfois des chiens agressifs.
les nouveaux clubs ne pratiquent plus de la sorte !
Les punitions
Depuis la nuit des temps, l'homme est persuadé que la meilleure manière d'éduquer son prochain (homme ou animal) est de le punir lorsqu'il commet une " faute ". La croyance étant que, non seulement celui qui est puni ne recommencera pas, mais qu'en plus, la sanction est dissuasive pour les autres. Ainsi, on punit les enfants pour avoir mal agit, on gronde ou l'on frappe les animaux pour avoir désobéi et l'on assigne des contraventions aux automobilistes imprudents.
Mais regardons les choses d'un peu plus près. Ce système pose en effet un certain nombre de problèmes majeurs.
Tout d'abord, attardons nous sur ce qui se passe-t-il lorsque la personne punie, ou l'animal, recommence malgré la sanction. On ne se demande pas s'il vaudrait mieux changer de méthode. Non. On augmente plutôt l'intensité de la punition. Un automobiliste qui se fait prendre en infraction du code de la route récolte une première amende, puis celle-ci est augmentée en cas de récidive et si l'automobiliste n'a toujours pas compris au bout de quelques fois, on lui supprime son permis. Dans le cas ou ces punitions répétées ne suffiraient toujours pas, on le met quelque temps en prison ! Au moyen âge, le récidiviste aurait été purement et simplement éliminé !
De la même manière, on commence par gronder un chien qui a fait pipi dans la maison, puis on lui secoue la peau du coup, et enfin, on l'attache à sa niche dans le jardin.
On assiste ainsi, inévitablement, à une escalade de la punition avec toujours la même idée en tête : " cette fois, il va comprendre ! ".
Une des raisons pour laquelle ce système ne fonctionne pas très bien, c'est que la plupart du temps, la sanction arrive bien après que la bêtise a été commise. L'enfant qui rentre avec un mauvais bulletin scolaire et qui se fait gronder, ne pourra rien y changer. De même, le chien qui a uriné sur le tapis en l'absence du maître ne peut faire la relation entre la punition et son acte. Il va plutôt finir par craindre la rentrée de son maître parce qu'il a appris que lorsqu'il y a du pipi sur le tapis, celui-ci lui fait passer un mauvais quart d'heure. Il est tout à fait incapable de se dire, au moment où il commet l'acte indélicat : "je vais me faire disputer dans 4 heures, il vaut mieux que je me retienne ".
En définitive, qu'apprenons nous réellement avec ce système ? Nous apprenons à ralentir lorsqu'on voit des automobilistes faire des appels de phare, mais continuons à rouler aussi vite lorsque la police n'est pas là. Bref, on continue à produire l'acte interdit, mais on s'arrange pour ne pas se faire prendre. Le chien apprend, par exemple, que lorsqu'il fait pipi sur le tapis en présence du maître, il se fait gronder, par contre, lorsqu'il est seul, qu'est ce que ça soulage. Il évitera à l'avenir d'uriner dans la maison lorsque le maître est là. Ainsi, l'automobiliste n'apprend pas que sa conduite est dangereuse, il apprend que si la police l'attrape alors qu'il roule trop vite, il est sanctionné. L'enfant n'apprend pas comment faire pour obtenir de meilleures notes, il apprend que lorsqu'il les montre à ses parentes, il se fait disputer. Le chien n'apprend pas qu'il est plus acceptable d'aller dehors se soulager, il apprend que lorsque son maître est là, il vaut mieux qu'il se retienne.
Parallèlement il est fréquent que les punitions pour un acte donné, soient associées à des éléments qui n'ont rien à voir. Lorsqu'on gronde un chien qui a fait pipi sur le tapis, en présence d'un ami, le chien peut associer cet événement désagréable au fait que l'ami est présent et avoir peur de celui-ci dans l'avenir. Ces associations entre la punition et des évènements qui n'ont rien à voir ont surtout lieu lorsque la punition est forte. La force de la punition est toutefois fonction de la manière dont celui qui reçoit la sanction perçoit celle-ci. Un chien peureux, par exemple, pourra être très effrayé lorsque son maître le gronde, même modérément.
Il arrive cependant que les punitions soient efficaces. C'est surtout le cas lorsque la punition arrive sur le fait et que la personne ou l'animal n'avait qu'une motivation modérée pour agir. C'est sans doute pourquoi on continue à les utiliser si largement et que l'on est conforté dans l'idée quelles sont nécessaires. Toutefois, elles s'accompagnent souvent d'effets secondaires qu'on aurait préféré pouvoir éviter. La personne ou l'animal régulièrement puni ressent inévitablement des sentiments de peur, de colère, de résistance ou de ressentiment vis-à-vis de la personne qui punit. Chez l'humain des sentiments de vengeance peuvent naître lorsque les punitions sont répétées. Chez l'animal, c'est le plus souvent la peur qui s'installe ou tout du moins la perte de confiance en son maître.
Lorsqu'on fait le point sur les avantages et les inconvénients de l'utilisation des punitions en tant que moyen éducatif, on s'aperçoit vite que celles-ci ont non seulement une efficacité plus limitée que celle qu'on leur prête, mais qu'en plus, elles s'accompagnent souvent de conséquences qui nuisent à la relation entre celui qui est puni et celui qui inflige les sanctions. Il serait grand temps d'en prendre conscience.
texte repris sur je ne sais plus quel forum ! désolé.
Ma chienne n'est pas excitée puisque stérilisée
elle n'est absolument pas anxieuse, c'est une habitude chez elle depuis toute petite, elle ne mange pas tous les jours, peut fort bien bouder sa gamelle durant 2 ou 3 repas puis manger la suivante sans le faire goulûment.
je précise qu'elle n'est pas en self service et reçoit 2 fois par jour...
gâteries, biscuits pour chiens, foie cuit ou cru, fromage la laissent indifférente...
je ne pense pas que le contexte où elle vit soit particulièrement stressant... comment faire dans ce cas ?
tsampa a écrit :Ma chienne n'est pas excitée puisque stérilisée
un chien peut etre excité par le jeu, par la sortie, par pour le contact avec d'autre, ...
tsampa a écrit :je ne pense pas que le contexte où elle vit soit particulièrement stressant... comment faire dans ce cas ?
Il faut voir si le chien est un chien lymphatique qui n’a aucun signe de gaieté cela ne doit pas être évident !
Certains chiens en clicker training fonctionnent avec de petits morceaux de pain sec d’autres encore avec des haricots ! Mais si elle ne mange pas de foie et du fromage dans aucun contexte ! La je ne vois pas trop !
de la panse de vache sèchée ! ?
ben quand elle joue avec ses copines, elle est normalement excitée, sinon elle ne s'excite pas spécialement sur un truc ou l'autre... mais elle n'est pas lymphatique...
mais comme vous parliez d'excitation sexuelle....
pour la nourriture, on a essayé des morceaux de panse séchée, noirs et assez longs, le premier, elle n'a pas dit non mais les autres, elle les a laissés trainer...
on a aussi essayé le poisson séché (comme pour les chats)... et même des petits morceaux de rate fumés (attention, hein, pas le rongeur ).
merci lotta pour ton aide
oui, c'est mon petit diable de nougat,
il a donc 3 mois 1/2 et est croisé avec un spitz nain et de papa inconnu
il est très nerveux(on dirait pas sur la photo!!!!!) c'est donc à ce petit bou que les dresseurs voulaient mettre un étrangleur
Gros bisous à Nougat qui est vraiment adorable. Je pense que si il n'est pas facile en laisse, le collier que j'ai montré au début doit etre bon. ça serre un peu, mais pas comme l'étrangleur. Il est peut-etre croisé labrador non ? Enfin on dirait comme ça.