Dominance de l'homme sur son chien? Pas d'accord!
Modérateurs : Vince, acherontia
Dominance de l'homme sur son chien? Pas d'accord!
Non, non et non! Il n'existe pas de relations de dominance entre un homme et un chien! Arrêtez de dire "mon chien est soumis, il accepte ma position de dominant" ou "mon chien n'accepte pas si n'accepte pas ça donc il ne me reconnaît pas en tant que chien dominant".
Deux choses:
1- Un chien n'est pas un loup.
Comparons le chien et son ancêtre le plus proche, le loup, avec l'homme et son ancêtre le plus proche, le chimpanzé.
Nombre de professionnels affirment que pour mieux comprendre nos chiens, il faut d'abord mieux comprendre le comportement des loups. Cela ne choque à priori personne. Soit, basons nous donc sur ce raisonnement. Selon ce raisonnnement, on pourrait donc affirmer que pour mieux comprendre les hommes, il faut d'abord mieux comprendre le comportement des chimpanzés. Cela vous choque? Pourquoi? Dans les deux cas, il y a eu évolution, c'est ce qu'on appelle l'évolution des espèces (théorie de Darwin). Autant d'années séparent donc le chien du loup, que de l'homme du chimpanzé et pourtant cela ne vous choque en aucune façon pour le chien et le loup! Alors? La vérité est qu'un chien ne raisonne pas comme un loup même s'il en garde des restes (comme tout animal garde des restes ancêstraux).
On aura beau dire que les sélections n'ont modifiées que les apparences (nous serions donc des hommes en apparence mais toujours des chimpanzés dans notre tête?) ... c'est faux! Prenons un simple différence de comportement entre le chien et le loup. Un loup pour boire, aspire l'eau par gorgée. Un chien ne boit pas de cette façon, il lappe. Soyez honnête, le saviez-vous? Non? Et pourtant, c'est une différence de comportement parmi tant d'autres...
Un chien n'est pas un loup dans un corps de chien, il faut s'ôter cette idée de l'esprit!
2- un chien n'est pas stupide. Il n'identifie pas l'être humain comme un chien.
Et pourtant, c'est ce que l'on voudrait nous faire croire! Il existe chez les chiots une période nommé "impriting". Selon certains, durant cette période, un chiot ayant de nombreux contacts avec l'homme identifierait l'être humain à un membre de sa propre espèce. Sur quoi cette affirmation est-elle basée? Sur une étude faite sur des canards... Serait-on en train de comparer le cerveau d'un canard à celui d'un chien?? Mais enfin, c'est ridicule! Un chien bien qu'en contact avec l'homme depuis sa tendre enfance fait tout à fait la différence entre un chien et un homme!
En ayant ces deux points à l'esprit, voilà ma vision des choses:
Lorsqu'un chiot arrive dans sa nouvelle famille, il a dans les 2 mois. Le chiot arrive donc dans un nouveau lieu, sa mère n'est plus là, ses frères et soeurs non plus. Un humain pourvient alors à tous ses besoins: nourriture, sorties, jeux, câlins, un lieu où dormir en sécurité... Cet humain est comme une deuxième mère pour le chiot. En effet, la mère toilettait le chiot en le léchant (ce qui resserait le lien qui les unissait). De même, l'humain caresse le chiot et établit ainsi les premiers contacts avec celui-ci. La mère procurait au chiot de quoi remplir son ventre. . De même, l'humain donne au chiot de quoi manger à sa faim. C'est avec sa mère que le chiot, en âge de gambader, a découvert le monde qui entourait le lieu de sa naissance (dans un élevage, la caisse de mis à bas). De même, l'humain emmène le chiot à l'extérieur et c'est avec son humain que le chiot découvre le nouveau monde qui l'entoure. La mère jouait avec ses chiots et leur apprenait les limites à ne pas dépasser. De même, l'humain joue avec le chiot tout en lui apprenant les limites à ne pas dépasser (mordillements).
L'humain indique également au chiot, les choses qu'il peut faire et les choses qu'il ne peut pas faire.
A 2 mois, le chiot adore jouer et, à son plus grand bonheur, l'humain a en sa possession toutes sortes de jouets plus intéressants les uns et les autres qu'il sort pour jouer avec lui. Mais c'est toujours l'humain qui décide de prendre un jouet et de jouer avec le chiot. Si le chiot veut jouer et qu'il gratte de la patte la caisse où se trouve les jouets, cela ne marche pas, l'être humain n'ouvre pas la caisse et rien ne se passe. Pas de jeu. Ou bien alors l'humain demande quelquechose au chiot "en échange" comme de s'asseoir avant d'ouvrir la caisse et d'en sortir un jouet. Le jeu peut alors commencer. Mais là aussi, c'est l'humain qui décide lorsque le jeu est fini et c'est lui peut décider à tout moment de ranger le jouet dans la caisse. Le jeu avec l'humain est un moment qui devient privilégié pour le chiot.
A 2 mois, un chiot est très affecteux (certains plus que d'autres selon les caractères). Et là aussi, à son plus grand bonheur, l'humain lui fait des bisous et des câlins. Mais comme pour le jeu, c'est le maître qui prend l'initiative des séances de câlins. Lorsque le chiot vient quémander des caresses, l'humain l'ignore et ne satisfait pas sa requête. Ou bien il lui demande quelquechose en échange et les câlins ne débuteront qu'ensuite.
Dans tous les cas, l'humain ne satisfait jamais directement les requêtes et "caprices" du chiot. Le chiot finit par le comprendre et accepte (temporairement) cet état de choses. C'est l'humain qui décide et pas l'inverse. L'humain est son leader (et non pas l'équivalent d'un chien dominant), celui qui décide de toutes les interactions et qui a accès à toutes les ressources. (Le leader d'un chien peut-être un enfant, un homme, une femme... le leader n'est pas forcément le plus fort physiquement!) Le leader décide de tout ce qui fait le bonheur du chiot et le chiot cherche naturellement à lui faire plaisir. Le chiot est alors une vraie petite éponge, il reproduit tous les comportements qui font plaisir à son humain, c'est à dire les comportements pour lesquels l'humain (qui devient peu à peu SON humain) le félicite (c'est ce qu'on appelle le renforcement positif). Faire plaisir à son humain fait plaisir au chiot.
La complicité s'installe tout doucement...
Puis vient la période dite de l'adolescence, le chiot devenu jeune chien, tente de remettre en cause certains interdits... une période plus ou moins marquée selon le caractère et la personnalité du chien (car oui, un chien a une personnalité!)... mais l'humain garde sa ligne de conduite, ne modifie en rien tout ce qui a été établi dès le plus jeune âge du chiot. Le jeune chien constate que son humain ne cède rien est en quelque sorte rassuré, son monde est bien "réglé". Pas de question de dominance là dedans... La fin de cette période d'adolescence survient plus ou moins vite selon le caractère du chiot et la fermeté de l'humain. Le jeune chien continue donc à grandir et les liens qui se tissent avec son humain sont de plus en plus forts, le chien fait confiance en son humain et la complicité s'agrandit de jour en jour, d'autant plus si le chien pratique une activité avec son humain... L'humain devient pour le chien son dieu. Il est pour le chien le centre du monde.
Et dans tout ce que j'ai décrit ci-dessus, il n'y a aucune relation de dominant/dominé! (Oh, j'imagine que certains d'entre vous en ont vu malgré tout...)
Des relations de dominance entre un homme et un chien, cela n'existe que dans la tête de l'homme... Il n'y a pas de chien dominant ou de chien soumis envers l'homme mais seulement des chiens sûrs d'eux, des chiens à fort caractère, des chiens au caractère bien trempés, des chiens têtus, obstinés, peureux, anxieux, craintifs etc.......
Lorsque votre enfant qui est un poil têtu ne vous obéit pas, dites-vous qu'il est dominant? Lorsque votre enfant vous obéit, dites vous qu'il vous est soumis? Bien sûr, cette comparaison a de quoi choquer certaines personnes... comment peut-on comparer un chien et un enfant, c'est ridicule diront certains! Et pourquoi donc? L'homme est un animal, rappelons-le (bien qu'il faut le reconnaître, celui-ci fait tout ce qu'il peut pour nier cet état de fait...) qui comme le chien à l'état naturel vit en groupe. (une meute pour le chien, une société pour un homme).
Certains appelleront cette comparaison de l'antropomorphisme... une belle notion, en partie inventée par l'homme qui ne veut admettre qu'il n'est pas le seul à avoir certains sentiments tels que la jalousie, l'amour, l'amitié etc... Certes, l'évolution a fait que certaines façons de penser sont propres à l'homme... mais pour le reste... arrêtons de refuser d'être comparé aux autres animaux et vice versa! Ce n'est pas parce que nous sommes le dernier "produit" de l'évolution que nous sommes des êtres à part!
Pourquoi la croyance de l'existence de relations de dominance entre l'homme et le chien perdure-t-elle depuis si longtemps? Peut-être parce que l'homme aime tout ce qui renforce son complexe de supériorité...
A bon entendeur... [/b]
texte d'un inconnu ! texte tiré d'un autre forum qui ne donne pas l'auteur.
qu'en pensez vous ?
Deux choses:
1- Un chien n'est pas un loup.
Comparons le chien et son ancêtre le plus proche, le loup, avec l'homme et son ancêtre le plus proche, le chimpanzé.
Nombre de professionnels affirment que pour mieux comprendre nos chiens, il faut d'abord mieux comprendre le comportement des loups. Cela ne choque à priori personne. Soit, basons nous donc sur ce raisonnement. Selon ce raisonnnement, on pourrait donc affirmer que pour mieux comprendre les hommes, il faut d'abord mieux comprendre le comportement des chimpanzés. Cela vous choque? Pourquoi? Dans les deux cas, il y a eu évolution, c'est ce qu'on appelle l'évolution des espèces (théorie de Darwin). Autant d'années séparent donc le chien du loup, que de l'homme du chimpanzé et pourtant cela ne vous choque en aucune façon pour le chien et le loup! Alors? La vérité est qu'un chien ne raisonne pas comme un loup même s'il en garde des restes (comme tout animal garde des restes ancêstraux).
On aura beau dire que les sélections n'ont modifiées que les apparences (nous serions donc des hommes en apparence mais toujours des chimpanzés dans notre tête?) ... c'est faux! Prenons un simple différence de comportement entre le chien et le loup. Un loup pour boire, aspire l'eau par gorgée. Un chien ne boit pas de cette façon, il lappe. Soyez honnête, le saviez-vous? Non? Et pourtant, c'est une différence de comportement parmi tant d'autres...
Un chien n'est pas un loup dans un corps de chien, il faut s'ôter cette idée de l'esprit!
2- un chien n'est pas stupide. Il n'identifie pas l'être humain comme un chien.
Et pourtant, c'est ce que l'on voudrait nous faire croire! Il existe chez les chiots une période nommé "impriting". Selon certains, durant cette période, un chiot ayant de nombreux contacts avec l'homme identifierait l'être humain à un membre de sa propre espèce. Sur quoi cette affirmation est-elle basée? Sur une étude faite sur des canards... Serait-on en train de comparer le cerveau d'un canard à celui d'un chien?? Mais enfin, c'est ridicule! Un chien bien qu'en contact avec l'homme depuis sa tendre enfance fait tout à fait la différence entre un chien et un homme!
En ayant ces deux points à l'esprit, voilà ma vision des choses:
Lorsqu'un chiot arrive dans sa nouvelle famille, il a dans les 2 mois. Le chiot arrive donc dans un nouveau lieu, sa mère n'est plus là, ses frères et soeurs non plus. Un humain pourvient alors à tous ses besoins: nourriture, sorties, jeux, câlins, un lieu où dormir en sécurité... Cet humain est comme une deuxième mère pour le chiot. En effet, la mère toilettait le chiot en le léchant (ce qui resserait le lien qui les unissait). De même, l'humain caresse le chiot et établit ainsi les premiers contacts avec celui-ci. La mère procurait au chiot de quoi remplir son ventre. . De même, l'humain donne au chiot de quoi manger à sa faim. C'est avec sa mère que le chiot, en âge de gambader, a découvert le monde qui entourait le lieu de sa naissance (dans un élevage, la caisse de mis à bas). De même, l'humain emmène le chiot à l'extérieur et c'est avec son humain que le chiot découvre le nouveau monde qui l'entoure. La mère jouait avec ses chiots et leur apprenait les limites à ne pas dépasser. De même, l'humain joue avec le chiot tout en lui apprenant les limites à ne pas dépasser (mordillements).
L'humain indique également au chiot, les choses qu'il peut faire et les choses qu'il ne peut pas faire.
A 2 mois, le chiot adore jouer et, à son plus grand bonheur, l'humain a en sa possession toutes sortes de jouets plus intéressants les uns et les autres qu'il sort pour jouer avec lui. Mais c'est toujours l'humain qui décide de prendre un jouet et de jouer avec le chiot. Si le chiot veut jouer et qu'il gratte de la patte la caisse où se trouve les jouets, cela ne marche pas, l'être humain n'ouvre pas la caisse et rien ne se passe. Pas de jeu. Ou bien alors l'humain demande quelquechose au chiot "en échange" comme de s'asseoir avant d'ouvrir la caisse et d'en sortir un jouet. Le jeu peut alors commencer. Mais là aussi, c'est l'humain qui décide lorsque le jeu est fini et c'est lui peut décider à tout moment de ranger le jouet dans la caisse. Le jeu avec l'humain est un moment qui devient privilégié pour le chiot.
A 2 mois, un chiot est très affecteux (certains plus que d'autres selon les caractères). Et là aussi, à son plus grand bonheur, l'humain lui fait des bisous et des câlins. Mais comme pour le jeu, c'est le maître qui prend l'initiative des séances de câlins. Lorsque le chiot vient quémander des caresses, l'humain l'ignore et ne satisfait pas sa requête. Ou bien il lui demande quelquechose en échange et les câlins ne débuteront qu'ensuite.
Dans tous les cas, l'humain ne satisfait jamais directement les requêtes et "caprices" du chiot. Le chiot finit par le comprendre et accepte (temporairement) cet état de choses. C'est l'humain qui décide et pas l'inverse. L'humain est son leader (et non pas l'équivalent d'un chien dominant), celui qui décide de toutes les interactions et qui a accès à toutes les ressources. (Le leader d'un chien peut-être un enfant, un homme, une femme... le leader n'est pas forcément le plus fort physiquement!) Le leader décide de tout ce qui fait le bonheur du chiot et le chiot cherche naturellement à lui faire plaisir. Le chiot est alors une vraie petite éponge, il reproduit tous les comportements qui font plaisir à son humain, c'est à dire les comportements pour lesquels l'humain (qui devient peu à peu SON humain) le félicite (c'est ce qu'on appelle le renforcement positif). Faire plaisir à son humain fait plaisir au chiot.
La complicité s'installe tout doucement...
Puis vient la période dite de l'adolescence, le chiot devenu jeune chien, tente de remettre en cause certains interdits... une période plus ou moins marquée selon le caractère et la personnalité du chien (car oui, un chien a une personnalité!)... mais l'humain garde sa ligne de conduite, ne modifie en rien tout ce qui a été établi dès le plus jeune âge du chiot. Le jeune chien constate que son humain ne cède rien est en quelque sorte rassuré, son monde est bien "réglé". Pas de question de dominance là dedans... La fin de cette période d'adolescence survient plus ou moins vite selon le caractère du chiot et la fermeté de l'humain. Le jeune chien continue donc à grandir et les liens qui se tissent avec son humain sont de plus en plus forts, le chien fait confiance en son humain et la complicité s'agrandit de jour en jour, d'autant plus si le chien pratique une activité avec son humain... L'humain devient pour le chien son dieu. Il est pour le chien le centre du monde.
Et dans tout ce que j'ai décrit ci-dessus, il n'y a aucune relation de dominant/dominé! (Oh, j'imagine que certains d'entre vous en ont vu malgré tout...)
Des relations de dominance entre un homme et un chien, cela n'existe que dans la tête de l'homme... Il n'y a pas de chien dominant ou de chien soumis envers l'homme mais seulement des chiens sûrs d'eux, des chiens à fort caractère, des chiens au caractère bien trempés, des chiens têtus, obstinés, peureux, anxieux, craintifs etc.......
Lorsque votre enfant qui est un poil têtu ne vous obéit pas, dites-vous qu'il est dominant? Lorsque votre enfant vous obéit, dites vous qu'il vous est soumis? Bien sûr, cette comparaison a de quoi choquer certaines personnes... comment peut-on comparer un chien et un enfant, c'est ridicule diront certains! Et pourquoi donc? L'homme est un animal, rappelons-le (bien qu'il faut le reconnaître, celui-ci fait tout ce qu'il peut pour nier cet état de fait...) qui comme le chien à l'état naturel vit en groupe. (une meute pour le chien, une société pour un homme).
Certains appelleront cette comparaison de l'antropomorphisme... une belle notion, en partie inventée par l'homme qui ne veut admettre qu'il n'est pas le seul à avoir certains sentiments tels que la jalousie, l'amour, l'amitié etc... Certes, l'évolution a fait que certaines façons de penser sont propres à l'homme... mais pour le reste... arrêtons de refuser d'être comparé aux autres animaux et vice versa! Ce n'est pas parce que nous sommes le dernier "produit" de l'évolution que nous sommes des êtres à part!
Pourquoi la croyance de l'existence de relations de dominance entre l'homme et le chien perdure-t-elle depuis si longtemps? Peut-être parce que l'homme aime tout ce qui renforce son complexe de supériorité...
A bon entendeur... [/b]
texte d'un inconnu ! texte tiré d'un autre forum qui ne donne pas l'auteur.
qu'en pensez vous ?
Dans le cas du texte, je crois que c'est basé sur le comportement du chien et non sur ce que pense le chien.
Déjà il faut admettre que le chien pense donc qu'il y a une forme d'intelligence. Je vois régulièrement des chiens réfléchir sur mon terrain d’éducation par ce que la méthode de travail, que j’ai, demande que le chien prenne des initiatives, elle demande qu’il recherche le bon comportement afin d’être récompensé et d’avoir sa friandise sans aucune contrainte ou sanction.
Donc oui le chien réfléchi, oui le chien pense ! Mais ce qu’il pense, la manière de penser … ? Es ce important ? Tant que le résultat nous convient !
Déjà il faut admettre que le chien pense donc qu'il y a une forme d'intelligence. Je vois régulièrement des chiens réfléchir sur mon terrain d’éducation par ce que la méthode de travail, que j’ai, demande que le chien prenne des initiatives, elle demande qu’il recherche le bon comportement afin d’être récompensé et d’avoir sa friandise sans aucune contrainte ou sanction.
Donc oui le chien réfléchi, oui le chien pense ! Mais ce qu’il pense, la manière de penser … ? Es ce important ? Tant que le résultat nous convient !
Il faut donc tout simplement parler d'"autorité" plutôt que de dominance?
Il y a juste une chose qui me fait tiquer dans le texte : la comparaison entre le loup (qui est bien l'ancêtre du chien) et le chimpanzé (car lui par contre n'est nullement l'ancêtre de l'homme; ils ont un ancêtre commun et ça s'arrête là
)
Il y a juste une chose qui me fait tiquer dans le texte : la comparaison entre le loup (qui est bien l'ancêtre du chien) et le chimpanzé (car lui par contre n'est nullement l'ancêtre de l'homme; ils ont un ancêtre commun et ça s'arrête là

Le chimpanzé n'est qu'un lointain cousinmarie1 a écrit :quel est cet ancêtre commun?

http://www.hominides.com/html/dossiers/homme_singe.html
Si l'hypothèse est effectivement fort intéressante, la démonstration est quand à elle quelque peu foireuse...
De tout évidence, le chien n'est pas un loup. Mais cela suffit-il à soutenir que, malgré la filiation, il en serait tout aussi éloigné que l'homme ne l'est de son lointain cousin simiesque ? Une première indication est que le loup et le chien sont interféconds, ce qui est le critère de base permettant de les identifier comme faisant partie de la même espèce. Ce n'est pas le cas de l'homme et du chimpanzé, bien que le génome des êtres humains ne diffère que de 0,27 % de celui des chimpanzés, et de 0,65 % de celui des gorilles (ces chiffres conduisent à estimer que notre lignée rejoint celle des chimpanzés il y a environ cinq millions d'années, et des gorilles il y a environ sept millions d'années). Il est pourtant amusant de noter que dans ses instincts, l'homme est souvent plus proche des grands primates qu'il ne le pense, alors qu'il voudrait parfois démontrer qu'il n'a aucun lien avec les autres représentants de sa propre espèce...
Un chien n'est certainement pas stupide, je n'en disconviens pas ! Mais il va falloir expliquer aux bergers pyrénéens que leur brave patou, bien qu'élevé au milieu des moutons, ne les identifient pas comme faisant partie de sa propre "meute" au point de les défendre plutôt que d'en faire un bon repas. Il va aussi falloir expliquer aux détenteurs d'une meute de chiens de race primitive que leurs observations sont complètement erronées. Mais j'admets que du point de vue de l'auteur, quand il s'agit d'un chien isolé vivant avec des humains, son éducation peut être conduite selon sa vision des choses... Si le leader d'une meute (alpha) sera bien un chien dominant et équilibré, le reste de la hiérarchie sera aussi composé de dominants et de dominés. En dehors de toutes techniques de conditionnement visant à obtenir certains comportements précis, lorsque le chien n'est pas sous les ordres, comment considère-t-il sa "famille" humaine ? Comment se comportent les chiens ne bénéficiant d'aucun programme d'éducation ?
Le rôle de leader, tel que décrit dans le texte, reprend tous les privilèges et prérogatives du chef de meute (alpha), rôle ici dévolu à l'humain tout en affirmant que le chien ne peut confondre celui-ci avec un congénère... Si les termes "dominant" et "dominé" semblent déranger l'auteur, la description en est pourtant parfaitement correcte, au contraire de ce qui est généralement compris par le grand public quand à leur signification exacte. Les deux termes vont toujours de paire lorsqu'une relation est évaluée sur le plan de l'interaction entre deux individus. Utilisés séparément, il ne s'agit que de tendances, et non de notions absolues. Mais bon, chacun est certainement libre d'avoir sa propre approche du chien, du moment que cela ne débouche pas sur une situation incontrôlable, conflictuelle, voire dangereuse... Et sur ce plan là, à en juger par la connaissance générale du chien dans le grand public, on est malheureusement souvent bien loin du compte...
De tout évidence, le chien n'est pas un loup. Mais cela suffit-il à soutenir que, malgré la filiation, il en serait tout aussi éloigné que l'homme ne l'est de son lointain cousin simiesque ? Une première indication est que le loup et le chien sont interféconds, ce qui est le critère de base permettant de les identifier comme faisant partie de la même espèce. Ce n'est pas le cas de l'homme et du chimpanzé, bien que le génome des êtres humains ne diffère que de 0,27 % de celui des chimpanzés, et de 0,65 % de celui des gorilles (ces chiffres conduisent à estimer que notre lignée rejoint celle des chimpanzés il y a environ cinq millions d'années, et des gorilles il y a environ sept millions d'années). Il est pourtant amusant de noter que dans ses instincts, l'homme est souvent plus proche des grands primates qu'il ne le pense, alors qu'il voudrait parfois démontrer qu'il n'a aucun lien avec les autres représentants de sa propre espèce...
Un chien n'est certainement pas stupide, je n'en disconviens pas ! Mais il va falloir expliquer aux bergers pyrénéens que leur brave patou, bien qu'élevé au milieu des moutons, ne les identifient pas comme faisant partie de sa propre "meute" au point de les défendre plutôt que d'en faire un bon repas. Il va aussi falloir expliquer aux détenteurs d'une meute de chiens de race primitive que leurs observations sont complètement erronées. Mais j'admets que du point de vue de l'auteur, quand il s'agit d'un chien isolé vivant avec des humains, son éducation peut être conduite selon sa vision des choses... Si le leader d'une meute (alpha) sera bien un chien dominant et équilibré, le reste de la hiérarchie sera aussi composé de dominants et de dominés. En dehors de toutes techniques de conditionnement visant à obtenir certains comportements précis, lorsque le chien n'est pas sous les ordres, comment considère-t-il sa "famille" humaine ? Comment se comportent les chiens ne bénéficiant d'aucun programme d'éducation ?
Le rôle de leader, tel que décrit dans le texte, reprend tous les privilèges et prérogatives du chef de meute (alpha), rôle ici dévolu à l'humain tout en affirmant que le chien ne peut confondre celui-ci avec un congénère... Si les termes "dominant" et "dominé" semblent déranger l'auteur, la description en est pourtant parfaitement correcte, au contraire de ce qui est généralement compris par le grand public quand à leur signification exacte. Les deux termes vont toujours de paire lorsqu'une relation est évaluée sur le plan de l'interaction entre deux individus. Utilisés séparément, il ne s'agit que de tendances, et non de notions absolues. Mais bon, chacun est certainement libre d'avoir sa propre approche du chien, du moment que cela ne débouche pas sur une situation incontrôlable, conflictuelle, voire dangereuse... Et sur ce plan là, à en juger par la connaissance générale du chien dans le grand public, on est malheureusement souvent bien loin du compte...
es ce que le chien descend du loup ou ont ils un ancètre commun ? ! ? !JazzClub a écrit :Si l'hypothèse est effectivement fort intéressante, la démonstration est quand à elle quelque peu foireuse...
De tout évidence, le chien n'est pas un loup. Mais cela suffit-il à soutenir que, malgré la filiation, il en serait tout aussi éloigné que l'homme ne l'est de son lointain cousin simiesque ?...
mon chien apprécie mes chats mais qu'en est il réellement avec les chats en général ? dois je vous donner la réponse !JazzClub a écrit :Un chien n'est certainement pas stupide, je n'en disconviens pas ! Mais il va falloir expliquer aux bergers pyrénéens que leur brave patou, bien qu'élevé au milieu des moutons, ne les identifient pas comme faisant partie de sa propre "meute" au point de les défendre plutôt que d'en faire un bon repas.
...
Selon l'état de nos connaissances et jusqu'à preuve du contraire, les chiens ont été domestiqués à partir du loup...robert a écrit :es ce que le chien descend du loup ou ont ils un ancètre commun ? ! ? !JazzClub a écrit :Si l'hypothèse est effectivement fort intéressante, la démonstration est quand à elle quelque peu foireuse...
De tout évidence, le chien n'est pas un loup. Mais cela suffit-il à soutenir que, malgré la filiation, il en serait tout aussi éloigné que l'homme ne l'est de son lointain cousin simiesque ?...
Je n'ai pas de chats à la maison, mais ceux qui s'aventurent sur mon terrain battent des records au sprint. Une de mes chiennes en contrat d'élevage chez des amis a élevé un chaton avec le plus grand soin. Évidemment, le chaton a grandit et ne se comporte pas vraiment comme un chien, au grand dam de la chienne, mais pas question qu'un autre chien s'approche de son chat ! Sa soeur aime beaucoup les moutons, mais ne peut contenir son instinct de prédation, apparu envers cette espèce animale au cours d'une invitation au jeu qui a tourné en carnage. Par contre, avec les équidés, elle avait trouvé des partenaires à sa mesure pour la course poursuite, faisant équipe avec son autre soeur sans qu'il y ait eu à déplorer le moindre blessé...robert a écrit :mon chien apprécie mes chats mais qu'en est il réellement avec les chats en général ? dois je vous donner la réponse !JazzClub a écrit :Un chien n'est certainement pas stupide, je n'en disconviens pas ! Mais il va falloir expliquer aux bergers pyrénéens que leur brave patou, bien qu'élevé au milieu des moutons, ne les identifient pas comme faisant partie de sa propre "meute" au point de les défendre plutôt que d'en faire un bon repas.
...
Le Miacis est un petit mammifère préhistorique qui faisait partie de la famille Miacidae, de laquelle sont issues toutes les familles actuelles de carnivores : les chiens, les chats, les ours, les belettes, les ratons laveurs, civettes, et hyènes.JazzClub a écrit : Selon l'état de nos connaissances et jusqu'à preuve du contraire, les chiens ont été domestiqués à partir du loup...
Le miacis vivait il y a 50 à 60 millions d'années et était probablement un petit prédateur omnivore.
que le chien ait comme parent ou cousin le loup qu'es ce que cela peut changer pour le chien ?
je trouve que le texte de départ joue un peu sur les mots ; je décide de tout mais je ne suis pas dominant, mouais.
C'est un peu comme dire si on donne une claque à quelqu'un ; je ne t'ai pas frapper , je t'ai touché.
je n'aime pas le terme "dominé" car je le ressent comme le terme "contrainte" , hors chez moi j'obtiens de mes chiens ce que je veux par la "confiance" et la "patience"
C'est un peu comme dire si on donne une claque à quelqu'un ; je ne t'ai pas frapper , je t'ai touché.
je n'aime pas le terme "dominé" car je le ressent comme le terme "contrainte" , hors chez moi j'obtiens de mes chiens ce que je veux par la "confiance" et la "patience"