Chien qui n'ose pas rentrer
Modérateurs : Vince, acherontia
Chien qui n'ose pas rentrer
Bonjour,
Je suis nouvelle sur le forum. Je poste pour une amie qui n'a pas accès à internet donc je ne suis pas au courant de tout.
Depuis que son Bouvier Bernois a été en pension (elle ne sait pas ce qui s'est passé), il n'ose plus rentrer à l'intérieur d'une maison, d'un restaurant, d'un magazin, etc... sauf chez lui.
Ils n'ont plus de vie à cause de cela.
Elle a déjà essayé des tas de choses (exemple: l'attirer avec de la nourriture, etc...) mais il devient même agressif.
Que puis je lui conseiller? que pourrait elle essayer?
Devrait elle faire venir un comportementaliste? mais il faut un qui accepte de se déplacer (brabant flamand).... quel genre de comportementaliste? il y a tellement de méthodes différentes, comment la conseiller?
Je suis nouvelle sur le forum. Je poste pour une amie qui n'a pas accès à internet donc je ne suis pas au courant de tout.
Depuis que son Bouvier Bernois a été en pension (elle ne sait pas ce qui s'est passé), il n'ose plus rentrer à l'intérieur d'une maison, d'un restaurant, d'un magazin, etc... sauf chez lui.
Ils n'ont plus de vie à cause de cela.
Elle a déjà essayé des tas de choses (exemple: l'attirer avec de la nourriture, etc...) mais il devient même agressif.
Que puis je lui conseiller? que pourrait elle essayer?
Devrait elle faire venir un comportementaliste? mais il faut un qui accepte de se déplacer (brabant flamand).... quel genre de comportementaliste? il y a tellement de méthodes différentes, comment la conseiller?
Si un comportementaliste ne se déplace, autant passer son chemin de suite, il ne vaut pas tripette.
La rééducation ne se fait pas dans son cabinet mais là où le problème se pose. Qu'une première consultation se fasse chez lui, oui. Il faut bien cerner le problème au départ et avoir le chien dans les pattes n'est pas forcément la bonne chose.
Choisir de préférence un comportementaliste non vétérinaire ou alors un qui ne prescrit pas de médocs pour la rééducation.
La rééducation ne se fait pas dans son cabinet mais là où le problème se pose. Qu'une première consultation se fasse chez lui, oui. Il faut bien cerner le problème au départ et avoir le chien dans les pattes n'est pas forcément la bonne chose.
Choisir de préférence un comportementaliste non vétérinaire ou alors un qui ne prescrit pas de médocs pour la rééducation.
-
- Accroc
- Messages : 17541
- Inscription : 13/7/2007 19:40
- Localisation : Milieu
Effectivement, la nourriture n'a rien à voir, son stress est ébnorme, il faut travailler sur la confiance , pas le leurre, l'animal affolé n'a que faire des leurres.
Une longe
ne amie qui a un magasin, s'assoir sur le seuil du magasin et calmement l'appeler , l'encourager à venir au plus près possible du seuil.
Dès qu'il apprche d'une manière satisfaisante, c'est à dire faire un pas vers toi, tu te lèves en félicitant, tu vas vers lui, tu fais la fète, tu pards avec le loulou..
Idem le lendemain, le but est de réduire la distance chaque jour, la longe doit etre molle, si tu tends, le chien va se renforcer dans sa peur.
La première victoire sera d'etre arrivé jusqu'au seuil.
Le bit de ta longe: sécuriser la fuite du loustic, garder le contact.
Pas de laisse dérouleur qui tire tout le temps sur le collier donc contrainte donc peur renforcée..
Pour guérir ce traumatisme, va par tous petits progrès, le chien a un petit cerveau, laisses lui toujours la nuit pour assimiler et apprendre à maitriser son stress.
Su tu veux un coup de main, je peux passer pendant mon congé pour te montrer le travail...
Une longe
ne amie qui a un magasin, s'assoir sur le seuil du magasin et calmement l'appeler , l'encourager à venir au plus près possible du seuil.
Dès qu'il apprche d'une manière satisfaisante, c'est à dire faire un pas vers toi, tu te lèves en félicitant, tu vas vers lui, tu fais la fète, tu pards avec le loulou..
Idem le lendemain, le but est de réduire la distance chaque jour, la longe doit etre molle, si tu tends, le chien va se renforcer dans sa peur.
La première victoire sera d'etre arrivé jusqu'au seuil.
Le bit de ta longe: sécuriser la fuite du loustic, garder le contact.
Pas de laisse dérouleur qui tire tout le temps sur le collier donc contrainte donc peur renforcée..
Pour guérir ce traumatisme, va par tous petits progrès, le chien a un petit cerveau, laisses lui toujours la nuit pour assimiler et apprendre à maitriser son stress.
Su tu veux un coup de main, je peux passer pendant mon congé pour te montrer le travail...
Vince a écrit :chez les êtres humains, une thérapie comportementale associée à des médicaments donne de meilleur résultats. Pourquoi pas chez le chien?Nouki a écrit :... ou alors un qui ne prescrit pas de médocs pour la rééducation.
Je ne parle pas d'abrutir le chien à coup de sédatif, hein.
Je pense que médicament ou pas, l'important c'est peut-être de savoir ce que souhaites la personne.
Pourtant c'est souvent ce qui se passe, chez les humains aussi. C'est tellement plus facile.Vince a écrit :chez les êtres humains, une thérapie comportementale associée à des médicaments donne de meilleur résultats. Pourquoi pas chez le chien?Nouki a écrit :... ou alors un qui ne prescrit pas de médocs pour la rééducation.
Je ne parle pas d'abrutir le chien à coup de sédatif, hein.
Mais effectivement, un médicament peut aider au départ mais il doit être le coup de pouce et non le point de départ à la rééducation.
Mais à y bien réfléchir, si le chien a besoin à ce point de médocs, mieux vaut trouer une autre solution...
et si elle est prête à se remettre en question...Barbara13 a écrit :Vince a écrit :chez les êtres humains, une thérapie comportementale associée à des médicaments donne de meilleur résultats. Pourquoi pas chez le chien?Nouki a écrit :... ou alors un qui ne prescrit pas de médocs pour la rééducation.
Je ne parle pas d'abrutir le chien à coup de sédatif, hein.
Je pense que médicament ou pas, l'important c'est peut-être de savoir ce que souhaites la personne.
Vince, Je ne sais pas où tu as entendu dire que les médocs associés à une thérapie c'était ce qui marche le mieux!
a partir du moment où tu prescrit des medocs tu casse l'ouverture à la parole, au dialogue,...
La personne est "enfermé" dans le nom dit et ne résout pas le problème, tout ce que ça fais c'est faire croire que ça va mieux car les médocs forme une "bulle " de sécurité pour la personne mais c'est ainsi que les personnes sont dépendantes et sont sous médocs (antidépresseurs) à vie car une fois qu'elles essayent d'arrêter, le problème non résolu refait surface!
Prendre des médocs c'est un cercle vicieux!
pour le chien, je ne pense pas que l'idée soit meilleure.
Les "maux" qui apparaissent chez nos animaux de compagnie, tels que anxiété, dépression,...ils apparaissent car ces animaux sont en contact avec nous, c'est nous et notre comportement qui faisons apparaitre ses maux à nos animaux, c'est à force de vivre aux contacts des humains!
Alors, pourquoi vouloir les résoudre en bourrant nos animaux de médocs au lieu de chercher ou est le véritable problème?
a partir du moment où tu prescrit des medocs tu casse l'ouverture à la parole, au dialogue,...
La personne est "enfermé" dans le nom dit et ne résout pas le problème, tout ce que ça fais c'est faire croire que ça va mieux car les médocs forme une "bulle " de sécurité pour la personne mais c'est ainsi que les personnes sont dépendantes et sont sous médocs (antidépresseurs) à vie car une fois qu'elles essayent d'arrêter, le problème non résolu refait surface!
Prendre des médocs c'est un cercle vicieux!
pour le chien, je ne pense pas que l'idée soit meilleure.
Les "maux" qui apparaissent chez nos animaux de compagnie, tels que anxiété, dépression,...ils apparaissent car ces animaux sont en contact avec nous, c'est nous et notre comportement qui faisons apparaitre ses maux à nos animaux, c'est à force de vivre aux contacts des humains!
Alors, pourquoi vouloir les résoudre en bourrant nos animaux de médocs au lieu de chercher ou est le véritable problème?
-
- Accroc
- Messages : 17541
- Inscription : 13/7/2007 19:40
- Localisation : Milieu
Vince, tes paroles disent long: ce que veux la personne:
accomoder l'animal à ses désirs.
Penses tu que temps que nous pluerons l'animal de compagnie à nos désirs d'humaons, nous pourrons établir une vraie complicité?
Si chaque fois qu'un problème surgit, nous choisissons le chemin le plus rapide, nous passerons à coté d'une relation sincère.
Les enfants normaux sont déjà trop remuants au gout de certaons parents et on les dirrige vers les médicaments sous l'étiquette d'hyperactifs..
Les enfants handicapés dérangent at on les rassemblent dans des aires fermées..
J'ai travaillé avc ces enfants, dont un auriste, aucun médicament n'a pu égaler un dialogue vrai...
La preuère démarche est d'accepter la nature de l'autre, de le respecter, de lui permettre d'assimiler nos demandes à son rythme.
Dans le cas du chien de Sun Jae, la première question était : pourquoi s'éloigne t'il et non, comment le retenir...
accomoder l'animal à ses désirs.
Penses tu que temps que nous pluerons l'animal de compagnie à nos désirs d'humaons, nous pourrons établir une vraie complicité?
Si chaque fois qu'un problème surgit, nous choisissons le chemin le plus rapide, nous passerons à coté d'une relation sincère.
Les enfants normaux sont déjà trop remuants au gout de certaons parents et on les dirrige vers les médicaments sous l'étiquette d'hyperactifs..
Les enfants handicapés dérangent at on les rassemblent dans des aires fermées..
J'ai travaillé avc ces enfants, dont un auriste, aucun médicament n'a pu égaler un dialogue vrai...
La preuère démarche est d'accepter la nature de l'autre, de le respecter, de lui permettre d'assimiler nos demandes à son rythme.
Dans le cas du chien de Sun Jae, la première question était : pourquoi s'éloigne t'il et non, comment le retenir...
Et oui forest, aucun médocs n'aurait pu être mieux que le dialogue surtout avec un autiste car celui ci est psychotique et non névrosé! le gros problème de l'autiste est de s'enfermer dans son monde alors si en plus on lui donne des médocs qui renforce cela c'est foutu.
tandis que si l'on essaye de parler, d'avancer avec lui ce sera déjà un grand pas.
Et dans ce cas ci pour le chien, je pense en effet qu'il faut d'abord essayé de comprendre cette peur soudain et de pouvoir le rassurer afin d'enrayer ce comportement en allant le chercher à la source et non en effet trouver comment le retenir là ou il ne veut actuellement pas être.
tandis que si l'on essaye de parler, d'avancer avec lui ce sera déjà un grand pas.
Et dans ce cas ci pour le chien, je pense en effet qu'il faut d'abord essayé de comprendre cette peur soudain et de pouvoir le rassurer afin d'enrayer ce comportement en allant le chercher à la source et non en effet trouver comment le retenir là ou il ne veut actuellement pas être.
Mais Vince ne parle pas de BOURRER le chien de médicament mais de l'associer à une thérapie comportementale. Et oui, l'un aide l'autre quand ils sont utilisés en connaissance de cause et à bon escient.ptpsy a écrit :Vince, Je ne sais pas où tu as entendu dire que les médocs associés à une thérapie c'était ce qui marche le mieux!
a partir du moment où tu prescrit des medocs tu casse l'ouverture à la parole, au dialogue,...
La personne est "enfermé" dans le nom dit et ne résout pas le problème, tout ce que ça fais c'est faire croire que ça va mieux car les médocs forme une "bulle " de sécurité pour la personne mais c'est ainsi que les personnes sont dépendantes et sont sous médocs (antidépresseurs) à vie car une fois qu'elles essayent d'arrêter, le problème non résolu refait surface!
Prendre des médocs c'est un cercle vicieux!
pour le chien, je ne pense pas que l'idée soit meilleure.
Les "maux" qui apparaissent chez nos animaux de compagnie, tels que anxiété, dépression,...ils apparaissent car ces animaux sont en contact avec nous, c'est nous et notre comportement qui faisons apparaitre ses maux à nos animaux, c'est à force de vivre aux contacts des humains!
Alors, pourquoi vouloir les résoudre en bourrant nos animaux de médocs au lieu de chercher ou est le véritable problème?
Dernière chose: chercher d'où vient le problème ne suffit malheureusement pas toujours à le régler puisque l'on ne peut revenir dans le passé
Barbara,
Je précisais cela dans le cas d'être humains comme le citais Vince.
En ce qui concerne à bon escient et en connaissance de cause...je n'ai pas la prétention de m'y connaitre dans tous les domaines mais la psycho c'est dans mon domaine. (je suis quand même diplômé en psychologie )
La thérapie comportementale c'est du court terme, le court terme malheureusement fait allez mieux rapidement mais ne traite pas le problème! c'est pour cela qu'il y a la psychanalyse qui elle remonte dans le passé.
La thérapie comportementale est plus souvent pratiquer pour les phobies par exemple.
Pour les animaux bien entendu c'est un peu différent. Mais je pense tout de même que les médocs c'est pas génial.
Mais bon, maintenant c'est une décision à prendre par les proprio du chien comme lorsque tu as un enfant et qu'on te propose la psychanalyse où les médocs chacun fait son choix.
Je précisais cela dans le cas d'être humains comme le citais Vince.
En ce qui concerne à bon escient et en connaissance de cause...je n'ai pas la prétention de m'y connaitre dans tous les domaines mais la psycho c'est dans mon domaine. (je suis quand même diplômé en psychologie )
La thérapie comportementale c'est du court terme, le court terme malheureusement fait allez mieux rapidement mais ne traite pas le problème! c'est pour cela qu'il y a la psychanalyse qui elle remonte dans le passé.
La thérapie comportementale est plus souvent pratiquer pour les phobies par exemple.
Pour les animaux bien entendu c'est un peu différent. Mais je pense tout de même que les médocs c'est pas génial.
Mais bon, maintenant c'est une décision à prendre par les proprio du chien comme lorsque tu as un enfant et qu'on te propose la psychanalyse où les médocs chacun fait son choix.