maymay a écrit :Forest Charlot and co a écrit :J'ai remarqué souvent cette réaction, quand on parle de respecter le chien ou n'importe quel animal, on comprend très souvent laisser tout faire.
C'est typiquement ce qui arrive lorsqu'on touche à un préjugé. Et c'est typiquement là qu'on va "penser" avec les extrêmes : soit le chien est un robot, soit le chien est un sauvage. L'un ou l'autre, pas d'alternative, pas de nuance. Disons que penser réellement en dehors des évidences demande du travail, de la patience et de l'humilité. Ce que tout le monde n'est pas prêt à donner...
Penser c'est bien, mais il faut que ca mène à des actes.
La patience et l’humilité, c'est aussi d'apprendre à son chien à faire ce qu'il ne sait pas et qui est important, de se faire aider si besoin et non de justifier ses carences par des théories.
Un chien qui mord, qui n'écoute pas un minimum, avec qui une sortie est pour le maître, le chien et l'entourage problématique, oui j’appelle ca un sauvage.Mais ce n'est pas sa faute à lui.
Mon préjugé c'est je suis responsable de mon chien et de son acceptation dans la société.
La société ne s’adaptera pas à lui, c'est à lui donc à moi aussi à nous adapter si nous vivons en société. .
Parce que je l'aime et parce que j 'assume mes responsabilités, je veux, je dois choisir une race à qui j'offre ce qui convient, un chien à qui je donne la possibilité de se laisser soigner, d’être nourris correctement, de pouvoir croiser mes proches sans soucis ni pour lui, ni pour eux...
Autant les parents ont le devoir de faire tout pour avoir des enfants éduqués, autant les maîtres ont le devoir d'avoir des chiens qui s'intègre dans le milieu ou il vivent.
Et forcément, on ne demandera pas la même chose a un chien des villes et à un chiens des campagnes.
Mais si j'ai voulu l'avoir en ville, j'assume mon choix.